SALÉ

10,80  +

LANGUES DE BELLE MERE PARMESAN

6,80  +

LINGUINE

6,00  +

MENTHE SAUVAGE SÉCHÉE

Dans les produits que Boutheina Ben Salem* nous a ramenés à l’Epicerie, il y avait cette menthe sauvage. Cueillie et séchée par les femmes de son village. Là-haut, tout au Nord de la Tunisie, dans cette région que l’on appelle le Cap Bon. La menthe séchée on n’y pense pas. Sauf quand on sent celle-ci. Intense et douce. Presque sucrée. Au premier nez je me suis dit qu’évidemment je la mettrai dans le yaourt fouetté avec les concombres, une bonne huile d’olive, de la fleur de sel et un tour de moulin à poivre. Un tzatziki mentholé. *Boutheina est venue cuisiner à l'Idéal lors du Festival du Kouskous à Marseille. C'est un grand souvenir. Le dîner nous l'avions appelé "Conversations tunisiennes" et on en fera d'autres, pour continuer de raconter le goût de la cuisine de sa mère.
6,80  +

MEZZE MANICHE

6,80  +

PACCHERI

2,00  +

PANKO DE RIZ

Cette chapelure japonaise en flocons est hyper légère et sans gluten donc. Son truc en plus : elle retient bien moins l’huile que toutes les autres et elle reste croustillante ! Ah si ma grand-mère avait connu cette chapelure pour son poulet frit ! Pour une Tunisienne, faire du poulet frit n’était pas vraiment culturel... mais elle avait une pension de famille et recevait des étudiantes américaines, elle leur a chopé le vice du fried chicken qu’elle a fait sien ! Achetez donc un bon poulet désossé chez votre volailler. Veillez à ce que les morceaux soient bien recouverts de leur peau. Dans une assiette creuse, versez le lait demi-écrémé, du quatre-épices, sel et poivre. Faites tremper les morceaux de poulet dans le lait épicé pendant une quinzaine de minutes. Puis les passer dans les œufs battus (juste dans le blanc d’œuf, ce sera encore plus léger) et ensuite dans la chapelure. Renouveler le passage dans l’œuf et dans la chapelure une fois. Et déposer les morceaux dans une poêle avec un fond d’huile. Faire frire. À feu doux doux doux et à couvert, en retournant les morceaux pour une belle coloration dorée. Quand c’est cuit, vous le saurez à la pointe du couteau. La cuisine de grand-mère se fait à l’œil et sans horloge. Prenez le temps...
4,00  +

PANKO DE RIZ

15,00  +

PESTO DE PISTACHES ET AMANDES

À avoir des pistaches et des amandes de chez nous. Pour sûr un jour on ferait notre pesto. Parce que ce goût torréfié, à peine salé, est un condiment de pasta classique en Sicile. Agrémenté de menthe fraîche taillée finement et de zestes de citron, c’est électrique avec la mozzarella du Bufala. Ah oui dans la pasta al tonno fresco aussi ! Cette pasta al tonno mangée en pleine saison de la pêche au thon à Palerme, je m’en souviens encore. C’était au mois de juin et cette trattoria à la lumière blanche un soir de transit vers Filicudi m’avait donné tout ce dont je rêvais. Le produit de saison. Les recettes. Le savoir-faire. D’une fameuse boulette d’aubergine à cette pasta. Un ragù di tonno fresco, câpres, amandes et menthe. Le pesto de pistaches et amandes dans ce ragù, je le vois déjà.
8,00  +

PIMENTON DE LA VERA doux

J’ai du Pimenton à l’épicerie pour une bonne raison, assaisonner le poulpe alla gallega. Mangé la première fois à la barra du Botafumeiro, le restaurant mythique de Barcelone. Certainement l’un de mes plats préférés au monde. Tout est ici question de cuisson juste. Cuire donc les pommes de terre à l’eau puis les tailler finement en tranches. Les poser toutes les unes à côté des autres. Faire un lit d’une seule couche. Rincer le poulpe cuit de la Maison Salanort ou cuire un poulpe cru dans les règles de l’art. Surmonter les pommes de terre de tranches de poulpe. Ajouter un beau filet d’huile d’olive, du pimenton fumé, et de la fleur de sel. Passer le tout au four à 200° pendant trois minutes seulement.
8,00  +

PIMENTON FORT

8,00  +

PISSALADIERE

12,00  +

POIVRONS EN FILETS 420G

Les poivrons rouges et jaunes grillés entiers puis taillés en filets et conservés au naturel. C’est encore une réussite de Casa Marrazzo, les maraîchers de Campanie qui transforment leur récolte en conserves. Ces poivrons sont croquants et charnus, doux et délicieux. Et servis comme ça juste avec des anchois c’est une des entrées que je préfère de la cuisine provençale classique.
5,50  +

POMODORI NAPOLI

6,90  +

REGINETTE

10,60  +

SAUCE TONKATSU

Une envie d’escalope panée. C’est le printemps qui me fait ça. La lumière. J’aime les escalopes à la milanaise toutes simples avec une sauce à l’anchois. Ou alors un tonkatsu avec une salade bien croquante. Je plonge dans ‘Signature Dishes’ - un livre miraculeux qui raconte les grands plats de ce monde par ordre chronologique de création - et je tombe juste après la Tarte Tatin de 1898, sur le Tonkatsu de Motojiro Kida de 1899. À cette époque, en pleine ère Meiji, le Japon ouvre une fenêtre sur l’Ouest. Le tout nouveau restaurant tokyoïte Rengatai en est alors une pure expression, puisqu’il se spécialise dans la cuisine Occidentale. Et au rang des nouveautés, le chef Motojiro Kida sort de son chapeau une histoire de côtelette de veau à la française issue d’un livre de cuisine de 1872. Il adapte aussitôt la recette aux palais nippons –les escalopes jugées trop grasses et trop molles -  et remplace alors la friture dans le beurre par une version panée panko dans l’huile végétale. Il abandonne l’idée du veau bien trop cher et opte pour le porc. Il sert le tout avec un couteau et une fourchette. Très rare. Escalope se dit Cutlet en anglais devenu katsu en japonaise. Et ce sera désormais le terme qui définira le pané-frit. La sauce française demi-glace (fond brun de veau réduit) est aussi remplacée par un assaisonnement doux-pimenté qui fait contrepoint. Aujourd’hui on ne présente plus le tonkatsu, n’est-ce pas ! Souvent servi avec du chou blanc ciselé pour la fraîcheur, on sait bien que tous les légumes de printemps crus lui iront sacrément bien. Avec la sauce Ume Tonkatsu composée de sauce soja, de vinaigre et de prune ume, j’en rêve !