BLEU DE MARSEILLE
Le Bleu de Marseille et de l'Idéal. Dans le tablier, le torchon et le sac collector.
65,00 €
Avec ça ?

GROSSES CÂPRES AU SEL
Nos câpres viennent de Salina dans les Îles Éoliennes. Les plus grosses ont cette mâche incomparable.

À L’IDEAL
En 352 pages, Julia raconte avec une grande générosité la vie de l’épicerie l’Idéal : ses clients, ses inspirations, ses territoires, ses produits. Elle partage aussi les recettes qui font de ce lieu, au cœur de Marseille, un temple du goût, où tous les jours la même question se pose : « qu’est-ce qu’on mange ? »

OLIVES TAGGIASCHE
De toutes petites olives de table et à huile cultivées en Ligurie et sur la Côte d’Azur. De vrais bonbons.

POUTARGUE DE MULET
Poche d’œufs de poissons ôtée délicatement de ses entrailles, nettoyée, salée puis séchée au vent, à l’air libre. On trouve le plus souvent de la poutargue de thon ou de mulet. Dans ma famille, on ne mange que la poutargue de mulet et qui plus est, celle de Martigues. On l’a toujours attendue comme le messi et avec ça les histoires de mon père. Son enfance, sa Méditerranée à Carro, au cabanon avec son père et la Tunisie de mon grand-père par la même occasion. Celle-là même que me raconte mon amie Laurence depuis Carthage. Boutargue + Boukha (l’alcool de figue). L’accord parfait à l’apéritif. La poutargue de la Maison Matthieu n’est pas celle de Martigues (la pêche est si courte !) mais qu’est-ce qu’elle est bonne ! D’une belle texture pâte d’abricot. Racée et pas trop salée. Sur la ricotta de brebis fouettée. Sur les œufs mimosa. Dans la pasta fredda. Cette recette qui me rend dingue. Des spaghetti cuits puis refroidis mélangés à l’huile d’olive, le citron, la chapelure, les fanes de fenouil taillés finement et tant de poutargue râpée, un peu de chapelure rôtie pour finir le grand jeu !